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Un bout de rien

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25 août 2014

Un nouveau blog s'anime aujourd'hui... Il n'est

Un nouveau blog s'anime aujourd'hui... Il n'est pas terminé, même pas encore personnalisé, mais il est là. Comme un cri brut et sans artifice dans un monde un peu trop lisse en apparence.

 

Si vous êtes encore dans le coin...

 

http://silsuffisait.canalblog.com/

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3 décembre 2013

Quand le corps hurle, la tête bascule...

Je reviens, inlassablement… Simplement parce que je ne sais pas vers qui me tourner et que le plus simple reste encore l’anonymat de ce blog… Etre lue sans être reconnue.

 

Etrangement, le moral est relativement là, mais la maladie me bouffe littéralement. -7 kg en qq semaines, et je ne parviens pas à stopper la chute. Je suis épuisée, tous les soirs à 21h dans mon lit, un cachet pour calmer l’angoisse, alors que j’étais une petite dormeuse… Mon cœur qui s’emballe plusieurs fois par jour sans raison, cogne fort dans ma poitrine…

 

Mon mari est très présent, il voit mon poids baisser et s’inquiète, forcément… Il m’a fait remarquer qqch dernièrement, alors que je lui disais ne pas comprendre cette forte rechute soudaine, sans raison apparente car j’ai tout : Un mari aimant et présent, des enfants géniaux, j’aime ma vie, ma famille, mon boulot… Je suis bien un peu stressée entre les enfants et le boulot m’enfin rien d’exceptionnel comparé à d’autres… Et c’est là qu’il m’a dit : « justement, tu as tout, tout va bien, et donc tu as peur qu’on ne prenne plus soin de toi, qu’on t’oublie »… Et j’ai fondu en larmes.

 

Je pense que le fond du problème vient de là… Je me sens inutile, mal-aimée, inintéressante, là ou pas, ça ne change rien. Je me représente comme une mauvaise mère, une mauvaise femme, laide, nulle, incapable… Alors ma seule arme face à ça, est d’inquiéter, de manifester ma présence par des comportements autodestructeurs… Crier à travers mon corps « hé, je suis là, ne m’oubliez pas, regardez-moi… »

 

Maintenant ok, j’ai compris une partie du problème, mais il n’empêche que je ne sais pas comment l’enrayer. J’essaie pourtant, partagée, tiraillée entre ma raison qui me dit de manger, que je suis laide en étant aussi mince, qui me fait avoir peur devant le chiffre de la balance qui descend, qui voit par minuscules instants, un fragment de seconde à peine, mon corps changer, se décharner, qui me dit que je ne vais rien gagner à me laisser périr, au contraire, j’ai tout à perdre. Et la maladie, qui se réjouit de chaque gramme en moins, qui m’empêche de manger comme je devrais, qui me rend déraisonnable face à mes assiettes, avec l’envie malsaine de tomber au plus bas et me retrouver sondée, alitée, handicapée, telle une enfant sans responsabilité dont on s’occupe avec tendresse, maladie qui me donne l’impression d’avoir mangé un bœuf quand ce n’était qu’une moitié de mandarine… C’est effrayant de se sentir aussi « double », aussi contradictoire…

14 août 2013

Solitude ou l'ennemi retrouvé

Et une fois encore, j'attéris ici, ne sachant pas trop ou poser ma surcharge de mots...

Seule. Je me sens définitivement seule.

Certes, j'ai un mari (absent), un fils aîné (en vacances avec son père) et un fils de 2 mois (autant dire que sa conversation ne dépasse pas les "haouuuuu"... Bref, j'ai l'impression d'être seule au monde et qui plus est, de ne rien savoir/réussir a faire... Me doucher est un exploit, c'est dire...!
Et pourtant.. Je sais que les années a venir ne seront guère mieux, au contraire. Et oui, ça m'effraie sérieusement... 
J'adore mon nouveau mari mais je ne le vois que trop peu, au boulot (je sais, il n'a pas le choix) ou trop occupé a droite et a gauche (pour notre bien-être, je le sais aussi)... Mon dieu, comme je peux avoir l'impression d'être seule au monde, nulle et laissée pour compte...
Et je les vois, mes démons, roder autour de moi, comme des vautours autour d'un mourant. J'ai peur. D'être broyée par eux, d'être ensevelie petit a petit sans que personne ne s'en aperçoive. Et en même temps, j'y vais a pied joint, prenant mon élan presque avec délectation... 
Je me sais fragile face à eux, mais assez forte parfois puisqu'ils n'ont pas réussi a anéantir mes projets. Mais c'est là, pesant, comme un fardeau que je n'arrive pas à déposer. 
Quelle belle idiote je fais à continuer à me débattre face à ces adversaires futiles.. 
J'ai tout. Absolument tout ce que je demandais à avoir dans la vie. Un mari gentil, de beaux enfants en bonne sante, un toit agréable sur la tête. Alors quoi??! Qu'est-ce qui donc me travaille tant que malgre tout cela, je ne sache toujours pas à être parfaitement heureuse? Suis-je donc aussi tordue que ça? ou simplement une éternelle insatisfaite qui ne saura jamais jouir de la vie qui lui est donné?
C'est énervant, épuisant et désespérant. 
13 février 2013

De retour à mon cher clavier, pour un message ou

De retour à mon cher clavier, pour un message ou des dizaines, l'avenir le dira. Comme autrefois, le besoin de frapper les touches et ainsi pouvoir exprimer ce qui me ronge se fait sentir...

J'ai quelque peu perdu les mots à force de me taire. Tant et si bien que je ne ne parviens pas encore à poser une phrase un tant soit peu pertinente.

Pourtant j'ai tant de choses sur le coeur, de cris étouffés, de douleurs niées.

La solitude actuelle est pesante. Petit à petit, j'ai perdu mes interlocuteurs pour me retrouver bientôt quasiment seule. Ma psy pour commencer, dont les rv se sont arrêtés il y a six mois pour des raisons financières. Puis le forum sur lequel je partageais énormément, que j'ai quitté après une dispute dans laquelle je me suis retrouvée injustement acculée. S'en est suivi mon arrêt de travail prolongé à cause de ma grossesse, me condamnant à passer mes journées à domicile.

Bien entendu, restent ma famille, mon fiancé et mes quelques amis auxquels je me ferme de plus en plus et surtout à qui je ne réussi plus à me confier. Je rassure, je souris et dans un sens, je mens. 

Plus personne ne connaît mes difficultés, mes peurs, mes angoisses et culpabilités.

Mon père encore à l'hôpital? Qu'importe, j'ai l'habitude. Ma peur de perdre mon boulot? Mon couple rencontre des difficultés au plus mauvais moment? Pas un mot à quiconque. Mes troubles alimentaires se réveillent? Je mens, cache et parviens même à esquisser un sourire face à ma prise de poids. Quelle comédie!

Plus le temps passe et plus je me tais, incapable même de former une pensée complète. Je me perds lentement mais irrémédiablement dans ce silence...

 

23 août 2011

Pour les éventuels survivants à ce blog, je suis

Pour les éventuels survivants à ce blog, je suis retournée à mes premières amours... Mon blog précédent...

Je reviendrai surement ici un jour... 

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14 août 2011

Hier soir, j'apprends le décès de qqun que je

Hier soir, j'apprends le décès de qqun que je connais déjà depuis des années... Certes, ce n'était "que" des mots, des touches de clavier enfoncées... mais tellement de mots/maux en commun. Des années d'écrits, de suivi sans meme se rencontrer mais la douleur de sa perte ne se fait pas moins présente...

Je ne sais comment réagir... Je ne me sens meme pas le droit de la pleurer... A peine deux mots échangés avec mon homme et pourtant cet acte desespere me touche terriblement... Faustine faisait partie de cet univers qui fut le mien, des annees durant. Elle aurait pu etre moi...

Elle aurait pu etre moi, au sens propre du terme... Amoureuse, vivante, blessee, oui, souffrante parfois mais toujours la... Vivante par l'espoir, vivante d'avoir deja trop donné pour abandonner...

Elle a trop vecu, trop battu... Je l'ai vu croire tout autant que je crois. Je l'ai vu sourire comme je souris...

Elle disait j'ai deja trop marché
Mon coeur est deja trop lourd de secret
Trop lourd de peine
Elle disait je ne continue plu
Ce qui m attend je l' ai deja vécue
C'est plu la peine

Elle disait que vivre été cruel
Elle ne croyait plu au soleil
Ni au soleil des églises
Meme mes sourires lui faisait peur
C'était l'hiver dans le fond de son coeur

Le vent n a jamais été aussi froid
La pluie plus violente que ce soir là
Le soir de ces 20 ans
Le soir ou elle a etteind le feu
Derrière la façade de ces yeux
Dans un éclair blanc

Elle a surement rejoint le ciel
Elle brille à coté du soleil
Comme les nouvelles églises
Mais si depuis ce soir là je pleure
C' est qu'il fais froid dans le fond de mon coeur

 

5 juillet 2011

Un jour comme çi, un jour comme ça...

Une journée ensoleillée, des mamours dans un parc, des rêves plein la tête... Un dimanche parfait.

Lundi, le moral en dessous de zero, des montées de fièvres, des angoisses, des larmes incongrues puis le rv chez mon nouveau médecin, poussée par mes promesses de me faire soigner...

Resultat: Une nouvelle infection rénale. La deuxième "avérée" en 2 mois à peine...

S'ensuit une batterie d'examens à faire dès mon retour de vacances, un risque de maladie auto-immune, des risques importants de graves problèmes rénaux...

J'ai déjà vécu tout ça. Il y a entre 14 et 7 ans. Durant des années, j'ai pris antibios sur antibios, passés des examens, fait des séjours à l'hôpital pour me soigner... Puis mon fils. Et les douleurs qui se sont atténuées. Et la vie a pris une tournure qui m'a rendue insensible à tout. Incapable de m'écouter.

J'ai donc fait le choix - inconscient - de faire semblant de rien et de me persuader que tout avait changé, que mes reins, alors avec une capacité de 20% et 80%, s'étaient remis à fonctionner. Idiot, certes, mais salvateur dans une certaine mesure.

Mais il a suffit de 2 rv en deux mois pour comprendre qu'en réalité, rien ne s'était jamais arrêté. Que rien avait changé et que ma santé battait de l'aile encore bien plus qu'il y a 7 ans. Que a vie était instable, que les risques dont on m'avait parlé il y a 10 ans étaient encore plus présents. La dialyse, la greffe, l'impossibilité d'avoir des enfants, les douleurs, la peur, l'hôpital....

J'ai peur. Je ne le dis pas, mais je suis effrayée... Je n'ai pas envie de revivre ces années. Pas envie de revivre l'impression d'être une menteuse parce que personne ne comprend ce que j'ai. Pas envie de me ruer aux urgences toutes les 3 semaines pour me faire engueuler parce que je n'ai pas les symptomes habituels. Pas envie de revivre une grossesse dangereuse.... Non, je ne veux pas tout ca.

Dans un mois commenceront une batterie d'examens... Alors tout recommencera. Les traitements, les rv medecins, les tests aux noms abracadabrans...

Dans un mois, je retourne dans le passé.... Sans aucune envie d'y rester.

9 juin 2011

Elle est si mince la limite entre le bien et le

Elle est si mince la limite entre le bien et le mal être... Tellement imprévisiblement franchie. Même l'espace d'un instant.

Le pied se pose de lui-même de l'autre côté de la frontière, sans même que la raison ne s'en rende compte. Il n'existe pas forcément de raison d'ailleurs. Simplement le pas de trop. La lourdeur qui s'invite dans le corps, dans le coeur...

D'un jour à l'autre la vision se transforme... De gris clair elle devient orageuse, gris foncé. Le noir étant le signe alarmant d'une rupture bien trop proche.

Rien ne le présage mais cette opération se fait discrètement, subrepticement. Un venin qui s'infiltre lentement, l'air de rien, le long de mes veines.

Il s'intègre en moi, gentiment, vicieusement. Puis un matin, je me réveille et le poids de la terre semble tomber sur mes épaules.... Le truc de trop. L'élément invisible pour beaucoup devient une charge insoutenable et m'emêche alors de rester droite, fière et forte.

15 mai 2011

Heureuse. D'où vient ce mot, tellement étranger.

Heureuse. D'où vient ce mot, tellement étranger. Que veut-il dire exactement?

Représente-t-il cette chaleur qui empli mon corps, cet espoir qui illumine mes idées?

Je n’y croyais plus. Je vivais telle une âme sans espoir, vivotant pour son fils, venu au monde 7 ans plus tôt, sans avoir rien demandé à personne.

20 ans…. J’avais 20 ans à l’époque et tellement, tellement de rêves… Je pensais rester avec le père de mon fils, puis reprendre mes études, avoir cette vie enrichissante que j’attendais. Mais il n’en fut rien.

La vie m’a prouvé que le bonheur n’existait pas. Pas pour moi. Alors je me suis battue, débattue pour y croire encore et encore… Je me suis débattue pour vivre et survivre parfois. Je me suis accrochée, à tout et n’importe quoi…

Près de 7 ans après, je tombe amoureuse. Sans même y croire. Sans réussir à faire confiance à autrui. Mais il est ainsi. Il est parfait. Il est… Je ne peux faire abstraction de ce qu’il est… Quelques mois déjà qu’il partage ma vie sans même le savoir…

Il est… Il est….. Je n’ai pas de mots…

Ce week end fut un bonheur total… La réunion de mon âme de mère et mon âme de femme… Jamais ce ne fut le cas. Jamais. Je suis moi-même…

Une femme blessée mais forte, une mère seule mais qui a tjs su faire face. Je suis ces deux femmes en une seule pour la première fois. Un bonheur incroyable….

Il sait me laisser être cette femme fragile tout autant qu’il sait être le soutien dont j’ai besoin. Il anime un besoin de contact chez mon fils… Des bisous, des câlins… Jamais je n’ai vu ça… Parfait. Tout est parfait. Tout.

Mes blessures sont toujours là, elles ne disparaitront jamais vraiment, mais j’apprends à vivre avec. Il m’apprend à vivre avec sans les nier. Oui j’ai vécu, oui j’ai souffert, mais demain est autre…

Demain est un avenir auquel je veux croire….

 

25 avril 2011

Ma vie change... Petit à petit elle prend une

Ma vie change... Petit à petit elle prend une tournure que je ne saurais encore définir.

J'avance sans trop savoir ou je mets les pieds. J'ai encore tellement peur... Je suis comme une enfant dans le noir, habituée à recevoir des coups, qui ose se diriger, un pas après l'autre vers un avenir qu'elle craint.

Je crois n'avoir jamais été aussi effrayée, jamais aussi réticente à donner un peu de moi. Ne serait-ce qu'un peu, par peur qu'on ne me vole tout ce qu'il me reste. Peur qu'on ne m'enlève cette indépendance durement aquise, peur qu'on me détruise à nouveau... Qu'on ne me laisse à demi-morte, comme d'habitude. Ma dernière relation m'a, je pense, complétement changée. Il a été la preuve qui me manquait jusque là, qu'on ne peut croire en personne. Que malgré les mots, la soit-disant envie de me protéger et me rendre heureuse, on peut me faire encore bien plus de mal que je ne l'imaginais.

Mais malgré tout, je n'accepte pas de rester dans cet état de victime. J'ose. Je prends des risques. Doucement.

La fragilité reste acrue, il suffit de voir les marques sur mon bras et ma jambe, datées d'il y a à peine quelques jours. Oui, je reste cette fille sensible et instable parfois, mais je me bats. Et je me reconstruis. Grace à moi, grace à eux, grace à lui...

J'apprends. J'apprivoise cette vie qui me semble si dure. J'endure et apprécie. Je me relève et j'avance.

Je me surprends à rêver, à espérer. Sans trop y croire, mais je rêve. Et rien que cela...

 

 

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